Quelques billets et photos pour partager avec mes proches mon voyage au Japon



dimanche 15 novembre 2009

Treizième jour : Niigata


C'est seulement vers 16h que j'arrive à Niigata après un long périple depuis Abashiri, hier matin 6h42. Après m'être arrêté à Sapporo trois heures, le temps de faire le tour du quartier de la gare et de manger un morceau.

Je prends le train de nuit Express Hamanasu à vingt-deux heures, je m'installe comme je peux sur les sièges et hop c'est parti pour Aomori. A Aomori, je prends le train Inaho 8 à six heures quatre pour une arrivée prévue à Niigata à midi quarante sept. Prévue.





Hélas l'incroyable à eu lieu! Un retard sur la laigne. Pire, arrivé à Akita (même pas la moitié du chemin) le train est carrément annulé et on doit tous monter dans un bus. Ce qui est bien au Japon c'est qu'on t'explique tout, tu n'es pas perdu, on s'occupe de toi, mais... en japonais... C'est donc pour le moins surpris que je suis quand on essaye de m'expliquer qu'il faut prendre un bus! Finalement je prends le bus et c'est parti pour un nouveau trajet, de Akita vers Sakata où je dois reprendre un autre train. Par contre impossible de comprendre la raison de l'annulation.

Je prends mon mal en patience et je découvre le Japon, toujours en spectateur derrière une vitre, mais d'un bus ce coup-ci. Et c'est pas mal non plus je vois plus de choses que depuis le train et la région est plutôt jolie, juste après Sakata on est encore proche des montagnes. Mais après environ une heure on arrive prés de la côté et là je comprends la raison de l'arrêt du train. Il y a une véritable tempête qui fait rage sur la côte ouest du Japon, et il se trouve que la ligne de chemin de fer est justement juste au-dessus de la mer sur certaines parties. Je vous garantie que ça souffle super fort. D'ailleurs le bus ne roule pas à plus de quarante kilomètres heures tellement les rafales de vent son violentes.

Arrivé trois heures plus tard à Sakata, mauvaise surprise, pas de train. Ça commence à gronder parmi les passagers de feu l'Inaho 8 du 15 novembre 2009. Finalement on nous annonce qu'on doit aller en bus jusqu'à Niigata! Ça fait trois heures me dit le très jeune chef de gare, désolé, il hésitera même deux fois avant de m'annoncer le temps de trajet. Qui de plus était faux, il nous a fallu quatre heures.


Décidément la météo n'est pas avec moi, à se demander si je n'ai pas fâché un de ces dieux ou démons des multiples panthéons des multiples religions japonaises. L'équivalent japonais des diables et démons, les Onis, ne sont pas des plaisantins! Ceci dit le trajet entre Sakata et Niigata (surtout juste avant Murakami) offre une portion carrément magnifique de route côtière. Sur des rochers déchiquetés émergeant de la mer les vagues de deux trois mètres s'écrasent violemment, projetant de l'écume jusqu'au bus. La mer est entièrement blanche tellement l'écume née de la violence de la tempête couvre tout. La mer est démontée! Malheureusement je n'ai pas pu prendre la moindre photo car mon appareil était dans la soute. Dommage! Ce sera seulement pour mes propres souvenirs.

Maintenant à Niigata il y a grand vent et il est trop tard pour aller sur l'ile de Sado, tant pis. Demain je vais à Matsumoto, dans les Alpes japonaises. Enfin, normalement! Je vais quand même regarder un peu plus la météo avant de réserver quoi que ce soit... Il y a une salle de spectacle réputée ici, le Performances Arts Center (Ryutopia), je vais quand même aller y jeter un oeil voir s'il y a ce soir quelque chose qui pourrait me plaire.